Que ce soit dans l’eau ou sur terre l’activité physique apporte de nombreux bienfaits au corps. Les études scientifiques montrent depuis des années que le mouvement permet de se maintenir en bonne santé, de prévenir de nombreuses pathologies, mais aussi de lutter contre les formes de récidives.
Aide à maintenir un poids corporel sain :
Pratiquer une activité physique, permet de maintenir la balance énergétique. Cette dernière est définie comme étant la différence entre l’apport et la dépense de calorie. Même si cela ne suffit pas toujours (traitement, pathologie), avoir une alimentation équilibré et une dépense énergétique suffisante et régulière (cf recommandation de l’OMS) permet le maintien d’un poids corporel sain (Swift, D.L., McGee, J.E., et al. 2018).
Abaisse la tension artérielle :
Afin de lutter contre l’hypertension artérielle, l’activité physique est plus que recommandée. En effet, intégrer cette dernière dans ses habitudes de vie permet de réduire la tension artérielle chez les hypertendus sur le court et le long terme. Pratiquer une activité physique n’est pas suffisant, il est important de prendre en considération les autres facteurs ayant participé à l’augmentation de la tension (tabac, alcool, alimentation, sédentarité….) et de les modifier (World Health Organisation (WHO), 2010).
Diminue le risque de maladie cardiaque :
Les maladies cardiaques tel que l’insuffisance cardiaque chronique ne doivent pas empêcher de pratiquer une activité physique, bien au contraire, il s’agit de l’outil le plus efficace pour lutter contre la spirale du déconditionnement. L’activité physique régulière de type endurance apporte un renforcement du muscle cardiaque, moins de trouble vasculaire et réduit le risque de développer une maladie cardiaque (Warburton, D.E. and Bredin, S.S., 2017).
Diminue le risque de diabète de type 2 :
Le diabète de type 2 est principalement lié à l’hygiène de vie. Une alimentation trop riche, peu ou pas d’activité physique, un rythme de vie sédentaire, un tabagisme fréquent ainsi qu’une consommation d’alcool excessive développe une résistance à l’insuline.
L’activité physique permet de réguler la glycémie sur le cours et long terme (prévention secondaire) mais aussi et surtout d’éviter l’apparition de cette pathologie (prévention primaire) (Warburton, D.E. and Bredin, S.S., 2017).
Réduit le risque de certain cancer :
Le rôle de l’activité physique contre le cancer a été mis en avant par certaines études. Celles-ci évoquent une diminution des risques de développer le cancer du colon, du sein, de l’endomètre et des poumons. Tous les cancers ne sont pas égaux face à la pratique d’activité physique, étant donné que leur apparition n’est pas forcément liée à l’hygiène de vie. Malgré tout, cela permet aussi de limiter les récidives et d’accepter plus facilement les traitements (cancer du pancréas).
Worl Cancer Research Fund/American Instituteur for Cancer Research. Continuous Update Project Expert Report, 2018.
Augmente la force et la fonction musculaire :
Chez les personnes âgées, la sarcopénie se traduit par une diminution sévère de la masse musculaire (Cruz-Jentoft AJ., Sayer AA., 2019). L’entrainement en résistance (musculation) permet de lutter contre cette diminution. Cette limitation de la perte de masse musculaire agira directement sur l’équilibre, l’agilité et la vitesse de marche. Le maintient de la force et de la fonction musculaire contribue au vieillissement en bonne santé et à une autonomie prolongée.
Améliore la santé et la solidité des os :
La diminution de la densité osseuse touche plus particulièrement les personnes âgées et surtout les femmes ménopausées. La baisse d’oestrogène liée à la ménopause conduit à une dégradation de la densité osseuse. Les exercices physiques avec impacts stimulent la formation de masse osseuse (course à pied, marche…), et réduit le risque de fracture.
World Health Organisation (WHO), 2010
Aide à promouvoir une bonne santé mentale :
L’anxiété et le stress font parties intégrante de notre vie. Afin de lutter contre leur apparition, la pratique d’une activité physique régulière (cf recommandation OMS*) s’avère bénéfique. La libération d’endorphine induite par l’exercice permet d’améliorer la sensation de stress et favorise une bonne santé mentale (Stubbs, B., Vancampfort, D ; et al., 2018).
Réduit le risque de démence :
Le rôle de l’activité physique dans la réduction du risque de démence est démontré depuis plusieurs années. Les études décrivent différents effets tel que la création de neurone dans l’hippocampe (siège de la mémoire), ou encore une diminution du risque de développer une maladie neurodégénérative (maladie d’alzheimer et de Parkinson). L’activité physique conduit à une libération de protéines dans le cerveau (facteurs neurotrophiques, essentiels au maintient des fonctions cérébrales) permettant de limiter le déclin cognitif chez des personnes âgées (Tari, A.R., Norevik, C.S., et al. 2019).
Recommandation d’activité physique* :
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) préconise de pratiquer 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée par semaine, ou 75 minutes d’activité physique d’intensité élevée par semaine.
Source : www.eufic.org